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les presses du réel
glassbox sans les
murs_2007-2010_CIUP
Paris 14e
biographie
biographie
Touchless
TOUCHLESS
lanternes traditionnelles - 116x90x40 cm.
Video HD - 8' sonore -
couleur
Hangzhou (CN), 2016.
Dans son développement de mises en relation entre une
historicité des
nouvelles technologies et les mythes anciens, le Collectif 1.0.3
s’intéresse, cette fois-ci, aux traditionnelles lanternes volantes
converties au format informatique. Elle prend ici la forme du
pictogramme "main" passant du "plan" écranique à celui du ciel,
métaphore poétique de tentatives toujours plus grandes de
conquêtes
de l’espace qui, accompagnée de nombreux vœux tentent de toucher la
lune du bout du doigt.
Shakunetsu Hadoken
SHAKUNETSU HADOKEN
Art Fair (China). 2016 - Résine, 200x100x80 cm
Liangzhu Art Museum
(China). 2016 - stereolithography, 20x9,5x32
cm.
Trois périodes de résidence en Chine ont rythmé l’année de travail
du
collectif. C’est
dans ce contexte que nous avons élaboré un projet de sculptures en
série.
Cette édition “Shakunetsu Hadoken” a plusieurs origines, celle des
soldats enterrés de
Xi’an et un large répertoire gestuel appartenant au jeu vidéo
“trans-générationnel”
Street fighter apparu à la fin des années 80. Véhicules culturels
intemporels, les
deux registres se rencontrent et se combinent pour donner naissance
à
une série de
multiples et de géants dont l’un est déjà produit et conservé au
musée
de Liangzhu de
Tadao Ando (Chine). Il est question ici, de nous inspirer librement
des
soldats, puis de
les réinterpréter et d’en démultiplier les figures et les gestes.
TRIFRON
TRIFRON
galerie insitu/Fabienne Leclerc, Paris (F),
2008
poignée de porte, porcelaine de Limoges véritable®,
7x7x7cm>
Au-delà de l'intérêt que nous portons aux empreintes singulières
définies par l'emploi
de l'outil commun 'ordinateur', il existe chez nous une attraction
forte
pour la
réminiscence des corps à trois têtes dans l'histoire de l'art. Le
trifron, ou
tricéphale, est une figure qu'on associe à différentes périodes et
véhicule une image
monstrueuse. Il évoque un vocabulaire formel étonnamment riche, une
palette de
représentations s'étirant des grecs jusqu'à nos jours. Sous cette
caractéristique de
trois têtes partiellement fusionnées, nous dissocions plusieurs
courants
expressifs et
raisons d'être parfois contradictoires. Il peut être expression
d'organisation ayant
atteint un degré ultime de sophistication dans les règles qui
régissent
une communauté,
ou se retrouver à l'inverse l'expression de la trinité et de
l'intermédiaire
indispensable à l'équilibre entre des dieux et des hommes.
Nous avons travaillé à partir de la seule image, prise en contre
plongée, du
trifron restauré de l'abbaye de St Gemme, situé à Saintonge, afin
d'élaborer cette
première réalisation de poignée, nous faisant basculer d'une
situation
démonstrative à
une expérience de la domestication à trois fronts.
Medusa
MEDUSA
Istanbul (T), 2011
Installation vidéo - 0'38" en boucle -
muet
38 secondes, c'est le temps correspondant à cette capture vidéo.
Les flashs d’appareils photos des touristes présents à ce moment
précis
viennent révéler
une représentation pétrifiée de “la méduse”, base d’une des 336
colonnes
autrefois
immergée sous les eaux du réservoir dans la Citerne Basilique
d’Istanbul, et permettent
de ce fait d'inverser le courroux de cette gorgone. L’intensité de
la
lumière se
réfléchit alors sur cette figure mythologique et fabrique le leurre
d’un
scanner qui
traverserait l’écran. L'évocation d'un mythe ancien se voit
confronté
aux gestes de la
documentation méticuleuse et insistante de celui qui visite le
monde, et
propose
également une lecture de la posture de l’artiste en situation
d’explorer
ce monde.
LA CHOUETTE D'ATHENA
LA CHOUETTE D'ATHENA
Paris (F), 2015
Projection vidéo HD - 45'' en boucle -
muet
Le sujet de cette séquence est la mise au point définie, induite et
automatisée par
l'outil de captation vidéo utilisé. Cet œil artificiel au travail
tente
de définir avec
précision ce qu’il lui est donné d’observer. Dans ce cas présent, le
côté face d’une
pièce grecque de 1 euro.
Comme "Medusa", "la chouette d’Athéna" devient à son tour l’objet
d’un
renversement.
Douée d’une vision exceptionnelle, son pouvoir légendaire est ici
associé à l’expression
d’un outillage entièrement automatisé. Positionnée à la manière
d'une
lune, la chouette
nous observe et domine ici l'espace d'exposition.
Au-delà du clin d'œil politique sur une situation économique
européenne
précaire, cette
œuvre est une mise en scène d’un temps de réponse technologique et
une
observation de la
persistance des mythes.
ARGOS
ARGOS
Paris (F), 2015
10 écrans LCD, 10 miroirs au sol, muet, durées
variables en
boucle
Une dizaine de petits écrans, et leur ombre signifiés en miroirs au
sol,
sont concentrés
dans l’espace et déclinent un même motif traversant, celui du
scanner.
Ces balayages lumineux rappellent le principe de numérisation. Cette
installation
fonctionne selon des rythmes constants capables d’évoquer
l’autonomie
des «machines». Du
vert informatique, au blanc chirurgical, la lumière propagée est
représentative d’une
généalogie de l’écran.
FIL D'ARIANE
FIL D'ARIANE
Hangzhou (CHINE), 2015
Impression sur papier photo
- 30x21 cm
Le Collectif 1.0.3 a choisi de représenter une
trame historico-technologique du stockage d’informations. Cette
proposition picturale reprend les caractéristiques d’un extrait de
mémoire de «Torres de ferrite». L’invisibilité habituelle de ces
supports de données devient alors ici, dans un renversement, motif
cinétique impliquant un déplacement perpétuel du regard. Dans la
continuité de sa recherche sur les «grands récits», l’analogie au
l d’Ariane est omniprésente tant dans la conception que dans la
réalisation.
DU PAREIL AU MÈME
DU PAREIL AU MÈME
MACVAL - Vitry, 2014. - Collaboration avec My Name Is
Wendy
Leporello - 300x20 cm - impression recto-verso Noir - 125 ex
-
Impression :
SNEL.
Prod. MAC/VAL, DRAC IDF, Conseil Général du Val de
Marne.
2014
vitrophanie, 11x1,6 m.
Prod. MAC/VAL. 2014MACVAL -
Vitry,
2014.
Un mème définit un élément culturel reconnaissable répliqué et
transmis
par l’imitation
du comportement d’un individu par d’autres individus. C’est au
travers
d’exemples tels
que le “Harlem Shake” que se dévoile une approche collective du web,
sujet d’une
itinérance au cœur des cultures numériques. À leur contact, nos
comportements, notre
sensibilité subissent des mutations très importantes. Devenir
conscients
et parfois
acteurs de ces transformations en cours, telle est l’approche que
nous
avons choisi
d’opérer en tant qu’artistes résidents invités, par le MAC/VAL, à
produire une œuvre au
cœur d’un lycée.
Dans ce cas présent, c’est le mème “Hadoken” qui est devenu matière
première de notre
projet. Ce dernier a pour particularité d’introduire des gestes
issus de
jeux vidéos
dans les échanges entre les élèves et leurs enseignants.
Par rebonds successifs et réponses différentes induites par le jeu
graphique, chaque
édition réunit les conditions de production d’une œuvre unique, qui
reflète et
reconditionne le Mème dans un univers papier.
MISMA (2003-...)
MISMA (2003-...)
Eurogroup Consulting, Paris. 2010
diasec® contrecollé sur
aluminium, 150x100 cm (CP.Alain Goulard)
ou comment traiter de la notion de portrait à l'ère du
numérique
en
se basant sur
le contenu d'un disque dur d'ordinateur, surface temporaire de
stockage
(prisme par
lequel nous avons choisi d'aborder/étudier l'Autre), puisque la
façon
d’archiver et les
procédés de nomination de chaque dossier et fichier permettent
d’engendrer "à la
main" une forme singulière (représentation cartographique 2D).
Entre 2003 and 2016,
le Collectif 1.0.3 a produit 75 cartographies d'ordinateurs
d'individus,
d'organismes
publics, d'entreprises privées, créant de véritables portraits
contemporains où la
nature et notre manière de classer nos fichiers révèlent la
structuration de notre
pensée.
Le Planiscope, structure 2 D qui construit
l’image, "à la
main", d’une mise à plat des informations scannées. Cette
structure
énonce et
annonce une entreprise dont le principe consiste à examiner une
surface
plane, un
Planus-Skopeîn en quelque sorte, dont le fondement consiste à mettre
en
image l’ensemble
de ce qui figure sur le bureau du disque dur des ordinateurs
d’artistes
invités à nous
confier les noms de leurs fichiers ainsi que leurs positions dans
l’arborescence. A la
manière des arabesques, les Planiscopes sont des arrangements qui
exposent la rencontre
du monde arabe – en tant qu’univers esthétique du développement
végétal
et ornemental –
et d’un univers engendré par l’évolution des technologies..
CROA CROA CROA
CROA CROA CROA
MAC VAL, Vitry-sur-Seine. 2023
Adhésif sur mur,
7x3,6m
Le Collectif 1.0.3 (Anne Couzon Cesca et Arnaud et François
Bernus)
décortique non sans humour et poésie les organisations humaines
et
modes
de
subjectivations à l’ère numérique. Pour « Croa, croa, croa », le
logo
d’une
fameuse entreprise de commerce en ligne est détourné, modifié,
démultiplié,
accumulé. Évoquant à la fois "The Birds" (Alfred Hitchcock,
1962) et
« Champs de blé avec corbeaux » (Vincent Van Gogh, 1890),
ce mural matérialise efficacement la menace de l’omnipotence des
GAFAM
pesant sur l’humanité.
SUNSET
SUNSET
le Dojo / Festival Indiscipline - Nice. 2010.
Peinture noire sur
asphalt,
dimensions variables
C’est en déplaçant nos interrogations sur l’espace public que
nous
avons
choisi de
nous concentrer sur l’homogénéisation “par la bataille” des
tracés
des
parkings
actuels.
Nombreuses sont les images qui nous renseignent sur ce
qu’étaient
autrefois
les
espaces de stationnement dont une des fonctions était de
compléter
l’implantation
des habitations par des motifs contribuant à la création d’un
vaste
langage
rythmique de la ville.
Le photographe Lucien Hervé nous a laissé quelques témoignages
de
cette
variété
notamment dans la ville du Havre après sa reconstruction.
Ainsi sur le port de Nice, de la ligne déjà tracée d’un parking,
les
artistes
procèdent à un redoublement des consignes pour nous livrer une
fiction
urbaine.
PRINCIPE D'HOMOGENEITE
PRINCIPE D'HOMOGENEITE
Hangzhou (Chine), 2015.
Peinture en bombe et adhésifs
En
partant
du
motif observé sur les passages piétons chinois, une des formes
rigoureuses de l’organisation humaine, le Collectif 1.0.3
réalise
une
peinture abstraite composée de 2 plans entrelacés. Une surface
picturale rouge atmosphérique recouvre la surface de la toile
sur
laquelle viennent s’ajouter des lignes cadencées donnant un
léger
relief, rappelant l’ornementation
chinoise. L’entrelacement opère dans un jeu de fondu entre les
deux
surfaces, le
relief apparaissant en fonction de points de vues et de la
lumière.
TRANSITION DE PHASE #1
TRANSITION DE PHASE #1
le Dojo, Nice (F), 2012
Adhésifs noirs de 7 x 5 cm
En physique, une transition de phase est une transformation du
système
étudié
provoquée par la variation d’un paramètre extérieur particulier
(température, champ
magnétique...). Cette transition a lieu lorsque le paramètre
atteint
une
valeur
seuil (plancher ou plafond selon le sens de variation). La
transformation
est un
changement des propriétés du système.
"Transition de phase #1" est une installation in situ qui prend
en
compte
l’espace
en tant que matiere première. Par l’apposition d’adhésifs sur
tous
les
angles de la
structure, soulignant ses volumes, ses décrochements, l’espace
est
alors
redéfini et
les tirets noirs sur blanc modifient visuellement ses propriétés
physiques.
Un
changement d’échelle opère, il devient «maquette», les murs
deviennent
alors
carton,
potentiellement sécables et mobiles.
L’espace joue alors la carte de plans divnés, l’intervention
in-situ
ayant
pour
action de le conduire aux portes de la virtualité sur un
territoire
à la
fois uni et
partitionné, "Transition de phase #1" devient une réalité
augmentée.
TRANSITION DE PHASE #2
TRANSITION DE PHASE #2
Shanshang gallery, Hangzhou (Chine),
2015
Impression 3D, 40x29x6cm
En physique, une transition de
phase
est
une transformation du système étudié provoquée par la variation
d’un
paramètre extérieur particulier (température, champ
magnétique...).
Cette transition a lieu lorsque le paramètre atteint une valeur
seuil
(plancher ou plafond selon le sens de variation). La
transformation
est
un changement des propriétés du système.
Progressivement
développée
en France autour du début du 18e siècle, l’anse de tasse
devient
alors
autant un objet fonctionnel que décoratif. Ici accroché au
mur,
cet
élément surdimentionné joue avec et sur l’espace
d’exposition. Le
rapport d’échelle change le point de vue de cette architecture,
et
sa
potentialité de déplacement. Cette œuvre insitu s’incrit dans
la
continuité d’une pièce réalisée à Nice en 2012.
LUNARE SPECTARE
LUNARE SPECTARE
Galerie In situ/Fabienne Leclerc, Paris,
2008
duo
show avec les frères Chapuisat.
3000 livres vierges, câbles
et
fils
de nylon, dimension variable
Lunare Spectare est
une
réflexion sur le savoir, la transmission, le cheminement de la
pensée.
Structure-sculpture constituée de livres blancs,
vierges de toute inscription, ces matériaux sont imbriqués les
uns
aux
autres et utilisés comme des tuiles reconstituant un toit
sommaire,
à
l'équilibre précaire.
Acte I, Scène 1
Acte I, Scène 1
CAC Villa Du Parc - Annemasse, 2003
Peinture sur moquette,
400m2.
Lors de notre première exposition personnelle à la villa du Parc
d’Annemasse en Septembre 2003, nous avons voulu d’emblée mettre
en
évidence
la
dimension enjouée de notre travail. « Acte I, scène 1 » est la
pièce
in-situ
qui
accueillait les visiteurs. Les grilles, tracées aux 4 coins du
tapis
rouge
qui
encadrait la Villa du Parc, étaient à lire comme la définition
de
notre
situation au
sein du collectif : nous étions chacun dans nos cases
respectives,
animés
par un
désir profond de nous rejoindre mais conscients de l’existence
d’une
perceptible
distance qui nous dissociait.
Si nous avions envisagé, au départ, la possibilité de révéler
par ce
travail
un jeu
de conquête entre des personnages séparés, le pliage du tapis,
en
fin
d’exposition,
nous a autorisé le développement d’une hypothèse conjecturée :
il
nous
faudra
dorénavant conclure toutes nos oppositions d’une manière qui
pourra
concilier nos
intérêts. C’est en pliant les 400 m2 du tapis, jusqu’à faire
coïncider
ses
quatre
angles, que nous y sommes arrivés. Aujourd’hui, le tapis rouge
est
plié,
les
quatre
angles sont réunis.
LES HARMONIQUES
LES HARMONIQUES
Eurogroup Consulting, Paris, 2010
10 Digigraphie®, 50x70cm
chaque.
Le Collectif 1.0.3 a créé dix sculptures éphémères, une pour
chacun
des
étages de la
tour Vista occupé par Eurogroup Consulting. À la création
plastique
s’ajoutait un
protocole précis de communication. En effet, pour annoncer
chaque
sculpture,
était
envoyé aux collaborateurs un mail indiquant l’étage de
réalisation,
son
ordre
d’apparition, son titre dans une typographie reprenant
l’écriture de
Marcel
Duchamp
et une photographie du lieu avant installation. Autant d’indices
énigmatiques
invitant les collaborateurs à se déplacer à la recherche des
sculptures.Caractéristique de la pratique du Collectif 1.0.3, le
livre
blanc,
symbole du savoir en cours de formation – étrangement semblable
à la
«
Méthodologie
eurogroup consulting » –, semblait fonctionner comme le double
du
collectif,
s’imprégnant et s’enrichissant en même temps que lui de
l’univers du
cabinet. Une
occupation matérielle et immatérielle de l’espace culminant par
l’investissement
d’une salle entière de réunion lors de specimen. Quant aux
titres,
empruntés
au
registre de l’harmonie musicale, ils dessinent une suite
poétique
qui
vient
renforcer le mystère entourant la succession des sculptures.
ROLL’YWOOD 1.0.3
ROLL’YWOOD 1.0.3
Installation vidéo - 5'11'' en boucle - muet
Genève (CH),
2002.
Roll'ywood est le premier travail que nous avons
associé au
"rotatif et
collaboratif". Il s'agissait de mettre en place une suite
d'images
dont
tous les
éléments seraient issus de la participation commune du collectif
et
des
artistes
invités, et de mettre en évidence la fantaisie d'un dispositif
qui
se
définit
singulièrement par sa simplicité et par la banalité de la
construction
de son
système. La mise en forme générale de l'ensemble devient une
chorégraphie dont
le
mouvement central oscille entre la parodie de circulation
continue
et
une
gesticulation dérisoire.
procèdent à un redoublement des consignes pour nous livrer une
fiction
urbaine.
ROLL’YWOOD COVERSPEECH
ROLL’YWOOD COVERSPEECH
la maison singulière - Nice. 2016
Installation vidéo - en boucle - muet
Roll'ywood est le premier travail que nous avons
associé au
"rotatif et
collaboratif". Dans le film «Une femme est une femme» de Jean-Luc Godard, Anna Karina et Jean-Claude Brialy communiquent en formant des phrases à partir de couvertures ou tranches de livres. Le Collectif 1.0.3 a demandé, aux participants des ateliers mis en place par leurs soins, de s’inspirer de ce passage et d’improviser un mode de communication sommaire qui peut être vu comme un portrait de génération mais aussi comme une nouvelle proposition artistique. La mise en forme générale de l’ensemble devient une chorégraphie dont le mouvement central oscille entre une parodie de circulation continue et une gesticulation dérisoire.
Dans cette installation vidéo faisant défiler à la manière de machines à sous des cadavres exquis, le Collectif 1.0.3 propose un état des lieux d’une oeuvre en construction, composée au final de dix roulettes qui se mixeront et joueront entre elles de manière aléatoire.
ROLL’YWOOD MONEYPICS
ROLL’YWOOD MONEYPICS
Paris (F), 2010
10 écrans LCD - en boucle - muet - DVD
Roll'ywood version moneypics procède à un rapprochement
entre
les
visages
des collaborateurs du cabinet – issus du trombinoscope – et les
effigies
d’une
collection de billets de banque périmés. Présentés de deux
manières,
ces
billets
télescopent une population réelle et bien active avec une
population
démonétisée
et
oubliée, autrefois glorieuse, de conquérants, de libérateurs et
de
chefs
d’État.
Dans les billets disposés au sol, chacun peut tenter de
retrouver
son
visage,
découvrir quelle parenté physique a présidé à son élévation en
symbole
du Tonga
ou
du Nicaragua, puis emporter « son » billet et, peut-être,
s’imaginer
une
autre
vie.
Au mur, les mêmes billets tournent en boucle, de façon
aléatoire,
comme
au
casino.
ROLL’YWOOD DIAPORAMA
ROLL’YWOOD DIAPORAMA
Paris (F), 2010
vidéoprojection - en boucle - sonore
D’après les diaporamas de Pierre Leguillon pour Mudam
Magazine*, revue
en
ligne du Musée d’Art moderne et contemporain du Luxembourg,
2002–2005.
Roll'ywood est le premier travail que
nous
avons
associé au
"rotatif et collaboratif". Il s'agissait de mettre en place une
suite
d'images
dont
tous les éléments seraient issus de la participation commune du
collectif et des
artistes invités, et de mettre en évidence la fantaisie d'un
dispositif
qui se
définit singulièrement par sa simplicité et par la banalité de
la
construction
de
son système. La mise en forme générale de l'ensemble devient une
chorégraphie
dont
le mouvement central oscille entre la parodie de circulation
continue et
une
gesticulation dérisoire. Ce nouvel opus vient remettre à jour,
de
concert, les 6
Diaporamas de Pierre Leguillon présents sur le site internet du
Mudam en
version
remixée.
REFLECTION
REFLECTION
Institut Français, Paris, 2012
Installation vidéo
multi-screens.
Commande publique - Institut Français,
Paris.
Installation vidéo « multi-screens » positionnée au-dessus de la
banque
d'accueil de
l’Institut Français au Carré Suffren. Elle s'offre aux
différents
temps
d'attentes
qui caractérise l'afflux de travailleurs ou de visiteurs du
site. Ce
mode de
diffusion sur mini écrans LCD permet l'émission d’une vidéo en
boucle
démultipliée
et agencée aléatoirement selon des cadences différentes sur tous
les
écrans.
Avec sa
nébuleuse d’écrans, cette installation évoque la multiplicité de
l’activité
permanente des 100 antennes de l’Institut français dans le
monde.
100 TITRES
100 TITRES
Genève (CH), 2003
Installation vidéo - 5'11'' en boucle -
muet
Cette réalisation correspond à une ligne de 100 titres
défilants,
cités suivant leur ordre d'apparition au dos d'albums, nous
appartenant,
dont
nous
n'indiquons volontairement pas les sources. Elle décrit une
relation
au
son par
l'évocation des titres des morceaux. L'enchaînement de 100
titres
dessine en
creux
les écarts qui nous caractérisaient à nos débuts.
COSA MACHINA
COSA MACHINA
Paris (F), 2008
hologramme, technologie lenticulaire, 90x90
cm.
La série des cosa Machina reprend les animations
informatiques présentes à l’écran quand un ordinateur «
travaille
».En
effet,
celles-ci matérialisent le temps d’attente lors du chargement de
fichiers.
L’usager
se repose pendant que l’ordinateur réfléchit. Ici, ce temps
d’attente
est
métamorphosé en temps de passage puisque la technologie
lenticulaire
requiert,
pour
s’animer, le passage du spectateur devant l’animation visuelle.
DIALOGUE POUR 2 SURFACES
DIALOGUE POUR 2 SURFACES ou de la contrainte du jeu vers
l'instrumental
HEAD - Genève, 2003
Installation
multimedia
Entre
instrument numérique (sampler) et objet ludique (jeu de
Memory), cette installation reconstitue visuellement dans
l'espace
le
dispositif
minimum d'une
interface numérique. Elle se joue à deux, de part et d'autre
d'un
écran.
"Dialogue
pour deux surfaces" permet d'engager une rencontre à la surface
de
l'écran,
grâce
aux unités de base du langage (phonèmes de l'alphabet romain,
interprétés en
trois
langues: français, arabe et américain). Chaque langue est
synthétisée
dans un
format
sonore particulier. Les "joueurs" peuvent improviser un
dialogue,
composé de
sigles,
de cadences et de rythmes. Cette proposition nous révèle les
différentes
modalités
d'approche d'une interface numérique tout en nous invitant à
construire
de façon
aléatoire une composition poétique.
Du pareil au mème
Du pareil au mème
MACVAL - Vitry, 2014. - Collaboration avec My Name Is
Wendy
Leporello - 300x20 cm - impression recto-verso Noir - 125 ex
-
Impression :
SNEL.
Prod. MAC/VAL, DRAC IDF, Conseil Général du Val de
Marne.
2014
vitrophanie, 11x1,6 m.
Prod. MAC/VAL. 2014MACVAL -
Vitry,
2014.
Un mème définit un élément culturel reconnaissable répliqué et
transmis
par l’imitation
du comportement d’un individu par d’autres individus. C’est au
travers
d’exemples tels
que le “Harlem Shake” que se dévoile une approche collective du web,
sujet d’une
itinérance au cœur des cultures numériques. À leur contact, nos
comportements, notre
sensibilité subissent des mutations très importantes. Devenir
conscients
et parfois
acteurs de ces transformations en cours, telle est l’approche que
nous
avons choisi
d’opérer en tant qu’artistes résidents invités, par le MAC/VAL, à
produire une œuvre au
cœur d’un lycée.
Dans ce cas présent, c’est le mème “Hadoken” qui est devenu matière
première de notre
projet. Ce dernier a pour particularité d’introduire des gestes
issus de
jeux vidéos
dans les échanges entre les élèves et leurs enseignants.
Par rebonds successifs et réponses différentes induites par le jeu
graphique, chaque
édition réunit les conditions de production d’une œuvre unique, qui
reflète et
reconditionne le Mème dans un univers papier.
GENETIQUE DU GENERIQUE
GENETIQUE DU GENERIQUE
"Cathy, Jean-Paul, Peg Entwistle et les autres" par le Collectif
1.0.3 &
Stéphanie Cottin au 8 rue Saint Bon à Paris. 2015
Projection vidéo sur papier - 8'41" - en boucle - sonore
Extrait de la vidéo réalisée à partir de l'œuvre-carton
d'exposition de
Pascal Bircher "Stately, Yes." et des ondes lumineuses et
sonores
produites par
la pièce de Heimo Zobernig "Film Titel Video".
VOYAGE EN URL
VOYAGE EN URL
économiseur d'écran / screensaver
la Synagogue
de
Delme (F), 2006.
Voyage en URL est une invitation
personnelle
à
remonter le cours d'une navigation dans le déroulement des
sites
visités au fil des mots retraçant les lignes d’un paysage
mental.
Cette œuvre se propose sous la forme d’un
économiseur
d’écran généré par un programme informatique mac et pc. En
temps
réel, Voyage en URL emmagasine les adresses explorées sur
internet
(via Firefox 2.0 et versions ultérieures) et les restitue, de
la
plus
récente à la plus ancienne, en un générique
chronologique.
500
clés usb ont été chargées du programme Voyage en URL. Chaque
clé
est numérotée et confiée à une personne de son choix qui
peut,
à
son tour, convier quelqu’un d’autre à installer le programme
sur
son
ordinateur.
Cette œuvre a été réalisée dans le cadre de
deux
résidences, à Lindre-Basse et Bourges, en
2006.
co-production
et
co-édition: CAC la Synagogue de Delme, la box_ensa de Bourges,
2007
partenariat Go-----Between (agence de production
pour
l'art
contemporain et le design)
Creative Commons: Certains droits
réservés
La conférence équitable mise à nue par ses
consultants,
même
LA CONFÉRENCE ÉQUITABLE MISE Á NUE PAR SES CONSULTANTS, MÊME
Vidéo - 38' en boucle - sonore
Paris (F), 2010.
Le 9 avril 2010, le Collectif 1.0.3 a proposé sa conférence
équitable, une
conférence performée par laquelle il présente son travail, sa
manière
collective de
fonctionner en intégrant des éléments caractéristiques de son
lieu
de
résidence
(extraits du Journal interne, photographies des lieux
investis,...).
La
conférence équitable mise à nue par ses consultants,
même
en
est le film,
fixant une forme orale en œuvre vidéo. Néanmoins, dans ce
transfert,
la
conférence a
subi deux phénomènes de post-production : le premier, naturel,
est
le
montage ; le
second, spécifique à la nature du cabinet, est l’intervention
d’un
consultant pour «
coacher » les membres du collectif afin d’améliorer leur force
de
persuasion, leur
manière de s’exprimer (c’est la commande exprimée dans la lettre
reproduite
ci-contre). L’œuvre, reprenant le titre de l’icône de Marcel
Duchamp,
la Mariée
mise à nue par ses célibataires, même (1915-1923), met
ainsi en
scène
l’interaction entre les méthodes de l’art et celles du cabinet,
témoignant de la
manière dont eurogroup consulting est « autant un contexte
d’observation
de l’autre
qu’une situation influant sur notre propre mode de
fonctionnement en
tant
qu’artistes œuvrant au sein d’un groupe ».
UN POINT SANS POINT SAUF SUR LE i
UN POINT SANS POINT SAUF SUR LE i
Texte évolutif de Marie-José Muller-Llorca
Collaboration
sonore :
Robert
Rudolf
Réalisation : Luc
Dall'Armellina 2009
Un Tag (ou datamatrix) est un
code
barre
intelligent composé de carrés noirs et blancs qui, selon un
ordre
établi,
définissent une clé d'accès à un site internet. Aussi en le
photographiant depuis
votre téléphone mobile, vous êtes automatiquement dirigés vers
un
contenu web.
C'est à partir de ce matériau que le Collectif 1.0.3 a pensé un
programme qui génère
aléatoirement ou propose à l'usager d'entreprendre lui-même
l'écriture
de motifs
cryptographiques dont certains sont des sésames numériques. La
composition est
augmentée d'une partition sonore réalisée par Robert Rudolf.
Parmi toutes les figures exécutées, l'une d'elles se trouve donc
correspondre à la
clé d'accès dissimulée dans le dispositif par le Collectif 1.0.3
alors
que d'autres
ne sont que des impasses ...
"Un point sans point sauf sur le i", titre de cette réalisation,
est
également
l'énoncé d'un texte progressif et sans ponctuation dont
Marie-José
Muller Llorca est
l'auteur depuis 2004. La clé agit ici de manière métaphorique,
c'est
la
seule donnée
fixe autour de laquelle les autres paramètres convoqués (y
compris
les
auteurs)
s'activent.
Remerciements pour la réalisation : Luc Dall' Armellina
(http://lucdall.free.fr)